Bulletin de l'URE CGTR du 5 août 2014
GHER : ASSEZ D’ÉCONOMIES SUR LE DOS DU PERSONNEL ET DES MALADES !
Dans un tract daté du 25 juillet 2014, la CGTR Santé dénonce les conditions de travail imposées par la direction du GHER aux salariés des différents services de l’hôpital de Saint Benoît.
Ainsi au Pôle Soins Critiques « … qui n’a effectivement jamais aussi bien porté son nom … La situation y est devenue réellement critique, pour les patients comme pour le personnel, notamment au sein du service de soins continus.
… la direction générale a été décidé de mettre en œuvre l’augmentation de la capacité des lits aux soins continus… alors que l’effectif restait lui strictement le même, malgré une charge de travail déjà trop élevée. … le personnel …doit subir des redéploiements permanents.
Les abus et inepties rencontrés dans ce service mettent en péril la santé des salariés et surtout la qualité des soins attribués à la population de l’Est. L’effectif est prévu pour la prise en charge de 8 patients « lourds » et non 10 comme aujourd’hui. D’autant que ces patients nécessitent des soins de type réanimation, peuvent être intubés, ventilés pendant plus de 48 heures, ce qui entraîne une augmentation de charge de travail, un épuisement professionnel, la croissance exponentielle des heures supplémentaires, non payées et non récupérées, des arrêts maladies de plus en plus longs et fréquents, des démissions du personnel, etc. »
La CGTR GHER constate qu’ « … au GHER … la seule politique qui vaille est la rentabilité financière au détriment de la qualité des soins et des conditions de travail ».
La CGTR déplore « cette dégradation permanente et insoutenable des conditions de travail et tient la direction de l’établissement pour responsable de la baisse de la qualité des soins et de la souffrance du personnel ».
L’insuffisance de moyens financiers et humains perdure donc au GHER malgré le changement de direction. La gestion commune avec le CHU n’a pas permis d’améliorer la situation des services, contrairement à ce qu’avait déclaré le nouveau directeur en avril dernier.
Face à cette situation qui continue à se dégrader, la CGTR du GHER explique aussi qu’il ne faut pas rester sans réagir. Seule en effet une mobilisation des travailleurs concernés pourrait obliger les directions du GHER et du CHU, et derrière elles le ministère de la Santé, à leur donner enfin les moyens de travailler sans risquer de mettre leur santé et celle des malades en danger.
LES PRIX FLAMBENT ET LES SALAIRES ?
Pour ne pas changer, le prix du gaz et de l’essence ont à nouveau augmenté en ce début de mois : + 2 centimes sur le litre d’essence et + 5 centimes sur la bouteille de gaz.
Les prix de ces produits indispensables aux familles de travailleurs pèsent lourds dans leur budget. Les déplacements pour se rendre sur les lieux de travail reposent entièrement sur les salariés, les patrons ne participant pas la plupart du temps au remboursement de ces frais alors que ce devrait être le cas.
Les prix augmentent toute l’année, le SMIC, les minima sociaux ne sont réévalués qu’une fois par an et de façon notoirement insuffisante. Beaucoup de travailleurs, de chômeurs n’ont droit à aucune augmentation de leurs revenus. C’est bien cette question du pouvoir d’achat qu’il faudrait remettre aujourd’hui au centre de nos revendications en se mobilisant tous ensemble comme en 2009 !
TEREOS SEREIN POUR L’APRÈS 2017
Alors que certains poussent des cris d’orfraie avec la fin des quotas sucriers en Europe, Tereos se prépare à passer le cap sans trop s’inquiéter. Le président de son directoire Alexis Duval, va jusqu’à dire «Nous devrions être l'un des principaux bénéficiaires de la réforme».
La disparition des quotas va permettre au groupe d'accroître ses volumes de production de betteraves sucrières de 20% d'ici à 2017 en poussant ses usines à leur maximum de production et en allongeant la durée de la campagne.
D’après Duval, il pourrait y avoir un rapprochement des grandes coopératives européennes qui géreront plus facilement « la volatilité du marché».
L’avenir, les actionnaires de Tereos l’envisagent bien sucré. Les travailleurs d’usines, les techniciens agricoles et les ouvriers agricoles ne peuvent pas en dire autant !
NON AU MASSACRE DES PALESTINIENS !
Depuis le début des hostilités entre les Palestiniens du réduit de Gaza et l’armée israélienne, celle-ci a fait 1700 morts parmi la population de ce territoire et pour une grande majorité parmi les civils.
Il s’agit ni plus ni moins que d’un massacre en règle contre un peuple privé de pays depuis des décennies, contraint pour une grande partie à l’exil ou à vivre dans le plus extrême dénuement dans des camps de réfugiés, soumis quotidiennement au racisme et à l’humiliation.
Cette agression de l’Etat israélien trouve un soutien à peine voilé de la part des grandes puissances occidentales dont les Etats-Unis et la France, car Israël leur sert de point d’appui dans la région pour la défense des intérêts des capitalistes occidentaux.
C’est contre ces abominations que partout dans le monde se sont mobilisés des dizaines de milliers de manifestants. Après un premier rassemblement dans le centre de Saint Denis, un deuxième a eu lieu sur la place des droits de l’Homme à Champ Fleury dimanche 3 août qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes dont des militants syndicaux, de la CGTR entre autres, pour exiger l’arrêt du massacre, mais aussi le droit du peuple palestinien à disposer d’un pays et de vivre en paix.
RAPPEL FORMATION DE BASE ORGANISÉE LE 23 AOÛT PAR L’URE
Encore trop peu de camarades se sont inscrits pour la formation syndicale de base programmée le 23 août.
Nous relançons donc notre invitation à l’ensemble de nos militants et adhérents pour qu’ils se manifestent auprès du syndicat pour participer à cette demi-journée d’information sur l’histoire du mouvement ouvrier et sur l’économie capitaliste et ses crises.
Vous pouvez vous inscrire en téléphonant directement à l’Union ou en contactant les camarades responsables de notre structure !