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CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

Bulletin URE CGTR du 8 décembre 2015

LE GOUVERNEMENT AUX PETITS SOINS DU PATRONAT

Le projet de loi de finances du gouvernement pour 2016 prévoit que plusieurs mesures prises en faveur des entreprises seront reconduites et même amplifiées. Tel est le cas du CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi) qui coûtera au budget de l'Etat la bagatelle de 18,5 milliards d'euros (contre 14 milliards en 2014).

Quand il s'agit d'arroser le patronat, le gouvernement sait faire fi du déficit budgétaire. Tel est le cas aussi de l'enveloppe consacrée aux mesures prises dans le cadre du Pacte de Responsabilité. En cette fin d'année, les cadeaux gouvernementaux pleuvent à nouveau dru dans l'escarcelle du patronat qui se voit gratifier de nouvelles exonérations de cotisations patronales sur les salaires, d'un deuxième palier d'exonération de suppression de la C3S (contribution patronale servant à alimenter les comptes de la Sécurité sociale), enfin d'une diminution de ses versements aux allocations familiales pour les salaires égaux ou inférieurs à 1,6 SMIC.

Mises bout à bout, toutes ces exonérations font tout de même un total de 33 milliards d'euros – l'équivalent de trois fois le trou de la Sécurité sociale... Pour le gouvernement, elles sont justifiées car les entreprises françaises doivent être compétitives, pour pouvoir créer de l'emploi...

Le résultat est là : le nombre des chômeurs en catégorie A a encore augmenté de 42 000 au mois d'octobre pour atteindre le chiffre total d e 3,59 millions. Quelle efficacité en effet que cette politique continue de cadeaux au patronat !

LES PATRONS RÉUNIONNAIS PAS EN RESTE

Les patrons réunionnais qui aiment à se présenter comme d'éternels laissés pour compte ne sont pas oubliés par papa Hollande, puisque le CICE qui est de 6 % dans l'hexagone a été porté en 2015 à 7, 5 % à la Réunion et le sera à 9 % au 1er janvier 2016. Non contents d'être exonérés de cotisations sociales, les patrons sont à présent remboursés d'une partie des salaires versés à leurs travailleurs !

Elle est pas belle la vie patronale ?

MAIS LA CEINTURE POUR LES SMICARDS !

A quelques semaines de la fin d'année, le gouvernement a fait savoir, pour la quatrième année consécutive (il mène la même politique que la droite) qu'il ne donnerait pas de coup de pouce au SMIC au 1er janvier 2016. Raisons fallacieuses invoquées : la concurrence internationale et la faible inflation... Le montant du SMIC brut est de 1457,52 euros mensuel pour 35 heures de travail hebdomadaires, ce qui donne un SMIC mensuel net (celui sur lequel on peut compter pour boucler ses fins de mois) de seulement 1139 euros.

Avec un montant aussi misérable qui ne permet plus aux travailleurs de vivre de leur travail, la question aujourd'hui n'est plus de donner un « coup de pouce » au SMIC, mais de lui donner un formidable élan qui ne peut être inférieur à plusieurs centaines d'euros net !

Comme on ne peut que le constater, il n'y a rien à attendre des gouvernants et du patronat. Alors, c'est aux travailleurs concernés, et ils sont des millions, à se faire entendre sur ce sujet crucial pour eux. La CGT et la CGTR ne peuvent que les encourager à se mobiliser et à organiser la lutte pour obtenir que justice leur soit rendue !

INFLATION : + + +, SALAIRES : ZÉRO. RIEN NE VA PLUS !

Deux centimes de moins pour le litre d'essence, un de plus pour le gazole... mais 1 euro et 11 centimes de plus pour la bouteille de gaz portant le prix de celle-ci à 18 euros 33. Voilà qui ne va pas arranger les affaires des familles ouvrières.

Impôts locaux, assurances, loyers, produits frais, produits manufacturés de première nécessité, gaz : tout augmente, sauf les salaires et les retraites.

Exigeons les augmentations de salaires qui nous sont indispensables pour vivre et faire vivre nos familles !

TOUJOURS PLUS D'ARGENT POUR LE PATRONAT ET TOUJOURS PLUS DE PRÉCARITÉ ET DE CHÔMAGE POUR LES TRAVAILLEURS...

Quatre ans après la mise à disposition du patronat réunionnais des CUI (CAE Dom et CIA), on constate que les exonérations de cotisations qui se chiffrent à plusieurs centaines d'euros par mois ne l'ont pas incité à embaucher.

En 2015, sur les 3924 CAE Dom mis à sa disposition par le gouvernement, pas même la moitié a été consommé. Malgré le constat d'échec de cette politique d'aides tous azimuts au patronat, le gouvernement vient de décider non pas d'y mettre fin, mais de la renforcer en remplaçant le CAE Dom par le CIE (contrat d'insertion par l'emploi) qui sera doté d'une aide plus importante pour les employeurs.

Le gouvernement prétend combattre le chômage en subventionnant le patronat. Mais les patrons se contentent d'empocher les aides et n'embauchent pas pour de bon. L'argent public consacré à subventionner le patronat dans le cadre de ces contrats précaires serait bien mieux utilisé s'il servait à développer les services publics avec de vrais emplois pérennes.

ARGENT QUI MANQUE DANS L'ÉDUCATION NATIONALE !

Une intersyndicale de l'Education nationale dont fait partie la CGTR vient d'adresser un courrier au recteur de l'académie de la Réunion pour protester contre le détournement d'affectation des Assistants d'Education dans les lycées et collèges par certains chefs d'établissements.

L'Intersyndicale déclare ainsi que «Certains assistants pédagogiques sont affectés à des tâches administratives de secrétariat ou de maintenance informatique au lieu de remplir les fonctions d'appui au personnel enseignant pour le soutien et l'accompagnement pédagogiques aux élèves en difficulté, comme le prévoient les textes. On retrouve cette même problématique de détournement de moyens pour les AED surveillants.

Nous considérons qu’il est scandaleux de priver les élèves d'un tel soutien et accompagnement pédagogique et d’affaiblir les moyens scolaires, tout comme il est scandaleux qu'un chef d'établissement viole en toute connaissance de cause les règles statutaires. Car il s’agit bien d’une violation caractérisée des textes réglementaires, notamment du Décret n° 2005-1194 du 22 septembre 2005 modifiant le décret n° 2003-484 du 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d'emploi des assistants d'éducation. »

La dénonciation de telles pratiques abusives est totalement justifiée. Celles-ci sont aussi révélatrices du manque criant de personnel dans les établissements scolaires résultat des économies budgétaires imposées par le gouvernement à l'Education nationale.

ENGAGEZ-VOUS, QU'ILS DISAIENT ! MAIS POUR DÉFENDRE QUELS INTÉRÊTS ?

Suite aux attentats du 13 novembre, Hollande a annoncé la création de 5000 postes dans les forces de sécurité.

Les services de l'armée ont recensé immédiatement 13 500 visites par jour en moyenne depuis les attentats, contre 4 700 de moyenne auparavant.

Le gouvernement a tout de suite présenté cela comme la volonté des jeunes de défendre les valeurs démocratiques incarnées soi-disant par la république française contre la barbarie des terroristes, faisant délibérément l'impasse sur la responsabilité de la France et des pays « démocratiques » dans la déstabilisation des pays africains et du Moyen-Orient.

Que certains jeunes, sous le coup des attentats, se soient précipités dans les casernes en réaction contre ces actes inqualifiables, c'est possible. Mais dans une société où des centaines de milliers de jeunes ne trouvent plus à s'embaucher, il est abusif d'expliquer cet afflux de volontaires par cette seule raison.

C'est bien plutôt l'opportunité de trouver un emploi et un salaire qui les y pousse aujourd'hui en plus grand nombre, quitte à prendre le risque de mettre un jour leur vie en danger en allant défendre ce qu'ils croient être la patrie, mais en fait les intérêts des capitalistes français.

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