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Actualités CGTR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

Chaque mardi, de 18H00 à 19H30, l’Union Régionale Est CGTR organise dans son local une réunion d’information et de discussion sur les problèmes rencontrés par les travailleurs. Venez  nombreux !

Chaque mardi, de 18H00 à 19H30, l’Union Régionale Est CGTR organise dans son local une réunion d’information et de discussion sur les problèmes rencontrés par les travailleurs. Venez nombreux !

LA LUTTE, SEUL MOYEN POUR LES TRAVAILLEURS DE CHANGER LEUR SORT

 

Fin 2016, début 2017, les salariés de plusieurs entreprises (Clinique de la Paix, Clinique de Saint Joseph, Air Austral, Kelonia, Musée de Stella Matutina, le Grand Bleu) se sont mis en grève pour exiger, en particulier, l’augmentation de leurs salaires. Cette revendication commune à plusieurs dizaines, voire centaines de travailleurs, reflète le mécontentement latent chez les travailleurs qui voient leur pouvoir d’achat s’effriter et pour beaucoup qui ne parviennent pas à s’en sortir avec leurs salaires de misère (le SMIC ou à peine plus).

Pendant que les travailleurs tirent le diable par la queue, patrons et actionnaires se gavent comme jamais. L’argent existe. Il dort dans les coffres forts du patronat. La lutte engagée sur les salaires pour l’instant par de petits groupes de salariés doit s’étendre. Elle concerne des dizaines de milliers de travailleurs dans l’île, aussi bien dans le privé que dans le public. Les grévistes des entreprises citées ci-dessus ouvrent la voie. Les travailleurs conscients de leurs intérêts de classe, les militants de la CGTR, doivent s’appuyer sur ces mobilisations pour expliquer qu’il est possible de combattre le patronat et arracher tous ensemble l’argent nécessaire pour améliorer nos conditions de vie et de travail.

 

CLINIQUE DE LA PAIX : RIEN N'EST RÉGLÉ !

Hier matin a eu lieu une conférence de presse devant l’établissement de Saint Benoît. Les grévistes aux côtés de la CGTR ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur mouvement de grève, commencé le 12 décembre, jusqu’à obtenir satisfaction.

Vendredi 6 janvier, les grévistes se sont retrouvés en fin d'après-midi pour faire le point sur l'état de la grève et des négociations avec la direction.

Après quatre semaines de grève, la direction refuse toujours de concéder quoi que ce soit en matière de salaire (les 250 €), de jours fériés, de conditions de travail ou de réintégration d’une salariée licenciée suite à accident du travail.

Affichant le plus grand mépris pour les travailleurs de la Clinique de La Paix et plus généralement pour tous ceux du groupe Clinifutur qui osent relever la tête, elle joue avec les nerfs des grévistes. Mais la hargne de la direction de Clinifutur n’atteint plus les salariés en colère qui se serrent les coudes « comme des frères et sœurs ».

Les grévistes de Saint Benoît ont exprimé leur solidarité avec leurs camarades de Saint Joseph qui sont eux aussi en grève face au même patron.

Dans l’est, le nord ou le sud les salariés du groupe Clinifutur connaissent la précarité de l’emploi, les bas salaires, les pressions, etc.

Comme disent les grévistes : « C’est une marmite en ébullition qui va leur exploser à la figure » !

 

LA CLINIQUE DE SAINT JOSEPH ENTRE DANS LA DANSE...

La grève qui s'est installée à la clinique de la Paix a fait des émules au sein du personnel hospitalier de la clinique de Saint Joseph appartenant elle aussi au groupe du capitaliste Deleflie, Clinifutur. Aux mêmes maux (bas salaires, pressions de la hiérarchie), les mêmes remèdes : la grève.

Après un premier avertissement donné à quelques uns le 26 décembre dernier lors d'un débrayage, une dizaine de salariés de l'établissement ont décidé de se mettre en grève à partir du jeudi 5 janvier après avoir déposé un préavis de grève pendant lequel la direction, comme à La Paix, s'est abstenue de reprendre contact avec le personnel et notre syndicat.

Leurs revendications sont avant tout salariales : 500 euros d'augmentation mensuelle des salaires, la revalorisation de la prime de nuit et le 13ème mois que leur direction s'abstient de leur verser.

Vendredi 6 janvier, la grève était reconduite avec installation d'un piquet de grève en bonne et due forme. La presse s'est déplacée pour couvrir l'évènement.

Ce jour-là, 5 salariées ayant participé au débrayage du 26 décembre étaient convoquées par leur direction à un entretien pour « abandon de poste ». Comme à la clinique de la Paix, la direction ne trouve rien d'autre comme réponse que la menace et la désinformation. Elle pensait intimider les travailleuses en grève et les faire revenir dans le rang, mais elle a fait chou blanc !

 

EDF : SALAIRES GELÉS EN 2017

À EDF, à défaut d'augmentation des salaires en 2017 (la direction a annoncé 0 % d'augmentation !), les agents ont eu droit aux voeux du président du groupe, Jean-Bernard Lévy, qui leur souhaite dans une lettre datée du 3 janvier « bonheur, santé et réussite ». Une façon comme une autre de se payer la tête des électriciens... pour pas un sou !

Des milliards pour racheter Areva, pour payer toujours plus chers les groupes capitalistes du BTP qui construisent les nouvelles centrales, ou pour alimenter le budget de l'Etat qui servira encore à arroser les capitalistes, EDF en a. Mais pas pour les salaires, pas pour les embauches ? De qui se moque-t-on ?

 

ACCIDENTS MORTELS : LA DIRECTION D'EDF RESPONSABLE

Dans la même lettre de voeux, Lévy a une pensée attendrie pour les « collègues qui nous ont quitté dans l'exercice de leur activité professionnelle » pour souhaiter plus loin que « la sécurité au travail reste notre première priorité ».

Le premier dirigeant d'EDF trouve ainsi une manière détournée de faire porter le chapeau des accidents mortels aux ouvriers et techniciens de l'entreprise alors que la responsabilité exclusive en incombe à la direction d'EDF, donc à Lévy lui-même, qui ne cesse de sabrer dans les effectifs, d'augmenter les cadences de travail, de pratiquer la sous-traitance à outrance, même si cela doit se faire au péril de la vie des travailleurs.

 

SOLIDARITÉ ACTIVE AUTOUR DE SALIM MAHOUDA (CGTMa)

Dirigeant de la CGTMa, Salim Mahouda, s’était vu condamné en décembre dernier par le tribunal de Mayotte à verser la somme de 27 507 euros pour « diffamation » à la société délégataire de service public du port de Longoni, Mayotte Chanel Gateway. Il avait accusé le nouveau délégataire de la DSP, délégation de service public, d'avoir corrompu des conseillers généraux pour obtenir le marché de la manutention sur le port de Longoni.

En quelques jours, la solidarité financière organisée par différentes associations populaires et les travailleurs de l’île a permis de récolter 29 000 euros, plus que ce qui était nécessaire. Avec le surplus, une fête traditionnelle mahoraise (un maoulida Chéngué) sera organisée pour fêter l’évènement !

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