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Actualités CGTR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contacter l'inspection du travail

 

 

 

 

 

 

Liste des défenseurs syndicaux

 

 

 

 

 

CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

Chaque mardi, de 18H00 à 19H30, l’Union Régionale Est CGTR organise dans son local une réunion d’information et de discussion sur les problèmes rencontrés par les travailleurs. Venez  nombreux !

Chaque mardi, de 18H00 à 19H30, l’Union Régionale Est CGTR organise dans son local une réunion d’information et de discussion sur les problèmes rencontrés par les travailleurs. Venez nombreux !

Mort pour le capital

 

Mercredi 12 avril, un ouvrier de 41 ans a perdu la vie sur un chantier de la SBTPC à la Possession. Il a perdu l'équilibre après avoir heurté un coffrage et a chuté du 6ème étage de l'immeuble en construction sur lequel il travaillait.

Disposait-il de la formation requise pour effectuer le travail sur lequel il avait été affecté ? Il semble que non. La SBTPC qui l'avait embauché ne lui avait pas attribué de ceinture de sécurité. Rien ne pouvait donc le retenir dans sa chute. Questionnés par la presse, ses camarades de travail ont dénoncé un manque d'encadrement disant qu'ils étaient la plupart du temps livrés à eux-mêmes et travaillaient sans surveillance.

La SBTPC qui emploie des centaines de salariés est pourtant une entreprise disposant de moyens financiers suffisants, mais sa direction, obnubilée par l'idée de « faire du chiffre » fait l'impasse sur la sécurité, impose à ses travailleurs la polyvalence sans formation préalable, fait tourner ses chantiers avec le minimum d'effectifs en particulier au niveau de l'encadrement.

Cet accident n'est pas dû à la malchance, et la mort de cet ouvrier n'est pas plus à mettre sur le compte de ce dernier. C'est la politique d'économies criminelles de la SBTPC qui doit être mise en cause dans ce drame.

 

Non à la violence contre les femmes !

 

Depuis le début de l'année plusieurs femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints. Nombreuses sont les femmes qui subissent la violence des hommes au sein de leurs couples : violences physiques, mais aussi morales.

Face à cette barbarie, les victimes ont du mal à se défendre à cause du chantage sentimental, aux enfants que ces hommes menacent de leur retirer, du sentiment paradoxal de culpabilité, de l'isolement dans lequel elles se trouvent, de la difficulté à parler de leur problème et à trouver un soutien auprès de personnes de confiance. Toutes ces difficultés sont accentuées chez celles qui ne sont pas indépendantes financièrement, celles qui ne travaillent pas.

Ce fléau est connu des pouvoirs publics, de l'État, mais ces derniers tardent à mettre en place les refuges permettant aux victimes de se réfugier dans un lieu sûr. Des associations existent bien sûr qui luttent contre les violences faites aux femmes, mais leurs moyens sont limités. La semaine passée, l'une d'entre elles (le CEVIF) a annoncé qu'elle devrait peut-être fermer ses portes du fait que le Conseil général a décidé de réduire fortement les subventions qui lui permettait de fonctionner.

La lutte des femmes contre les violences de toutes sortes ne les concerne pas exclusivement. Pour la CGTR, la lutte contre ces violences, contre les préjugés contre les femmes, contre les discriminations dont elles sont victimes en particulier dans les entreprises doit être menée solidairement par les travailleurs, hommes et femmes. La CGTR dit non aux discriminations sexistes et racistes, homophobes, xénophobes au nom du respect de tous les êtres humains, quels qu'ils soient, mais aussi parce que ces violences faites à certaines catégories de la population si on ne les combat pas contribuent à diviser la classe ouvrière et à l'affaiblir dans son combat général pour une société plus juste.

 

Contrats d'avenir du Tampon en lutte :

Le procès de la politique de précarité de l'emploi

 

Malgré les jugements favorables aux jeunes dont les Contrats d'Avenir avaient été cassés par le maire du Tampon, Thien Ah Koon et qui avaient esté contre la mairie de cette ville devant les Prud'hommes, leur indemnisation tarde à venir.

La plupart arrivent en fin de droit pour ce qui concerne les indemnités chômage et craignent de se retrouver sans ressources.

Ces jeunes travailleurs ont été victimes du mépris d'un maire qui utilise les contrats aidés pour entretenir son électorat, mais aussi et surtout du gouvernement et des politiciens qui n'ont d'autre perspective à proposer à la jeunesse que des contrats précaires, sans avenir.

Les jeunes victimes de cette politique de replâtrage, de camouflage du chômage au moyen de contrats bidon doivent se battre pour imposer à l'État et au patronat, public et privé, la transformation de tous les contrats précaires en CDI.

 

Grève des facteurs au Tampon

 

Soutenus par la CGTR-Sud, les facteurs du centre du Tampon se sont mis en grève illimitée. Ils dénoncent la surcharge de travail due notamment à la remise des professions de foi des candidats pour les élections présidentielles ainsi que les plis publicitaires de plus en plus nombreux.

Cette grève fait suite à un appel plus large la semaine dernière de la FAPT CGTR pour les mêmes revendications.

Rappelons que la Poste va toucher 70 millions d’euros de la part de l’État pour la distribution des plis électoraux mais que celle-ci ne veut rien lâcher aux postiers qui réclament à juste titre une compensation pour le travail supplémentaire.

Ce mouvement touche la distribution du courrier sur les secteurs du Tampon, La Plaine des Cafres et de Petite-Ile.

La direction de la Poste ne comptait sans doute pas faire un pli de cette affaire. C’était sans compter avec la détermination des postiers.

 

La CGTR et l’élection présidentielle.

Ci-dessous un extrait de l’adresse de Ivan Hoarau, secrétaire général de la CGTR à propos de l’élection présidentielle :

 

[…] De gouvernement en gouvernement, la politique n’a cessé de tourner le dos aux travailleurs pour s’ouvrir aux sirènes du capitalisme prédateur (politique d’austérité, allongement du temps de travail, baisse du coût du travail et politique systématique d’exonération et de défiscalisation, casse des services publics…) confortablement installé dans et instillé depuis les institutions européennes. […]

Les Outremers subissent toujours des retards structurels et la « profitassion » des sociétés multinationales. Malgré un parc d’abonnés et un bon chiffre d’affaires stable, SFR menace de licencier plus de 40% de son personnel !

La pauvreté et la misère s’accroissent et frappent durement toutes les populations. Le chômage de masse et la précarité continuent de s’installer durablement. Et c’est ainsi que tout au long de nos 40 glorieuses, les inégalités n’ont cessé de grandir ! […]

Les travailleurs en activité ou au chômage doivent voter pour leurs revendications : un vrai emploi, une durée légale du travail de 32 h, des salaires et minima décents, de bonnes conditions de travail, un libre recours au droit d’expertise des entreprises, un réel parcours personnel de formation, des services publics de qualité, une réforme fiscale plus juste et redistributrice….

Cela suppose une toute autre répartition des richesses, ce qui suppose des mobilisations d’ampleur des travailleurs. […]

Ce 1er mai entre les 2 tours des présidentielles est une fenêtre de tir pour poser avec force les enjeux sociaux et les revendications des salariés.

Les travailleurs n’attendent pas la femme ou l’homme providentiel(le). C’est à partir de leurs revendications portées par leurs luttes que les exigences sociales seront satisfaites. […]

La CGTR appelle les travailleurs réunionnais à combattre fermement le Front National et Marine Le Pen, porteurs de division et la haine entre les peuples et les travailleurs pour mieux protéger le capital, de racisme et de xénophobie.

Sous couvert de défense des travailleurs, c’est bien à un appui sans concession au patronat, à un démantèlement du syndicalisme français et à une attaque contre les acquis sociaux que nous convie le FN.[…]

Indépendant mais pas neutre, la CGTR appelle les salariés à voter pour leurs revendications nourries de leurs propres luttes

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