La raison du syndicat c’est la défense des intérêts et la satisfaction des besoins des salariés. Les revendications sont la traduction des besoins exprimés par les salariés à un moment donné. Elles prennent leurs racines d’abord dans l’entreprise.
Elles peuvent concerner les salariés d’un service, d’un atelier, d’un chantier, d’une entreprise … Le champ revendicatif peut toucher l’ensemble du champ social : emploi, salaires, logement, éducation, santé … La pratique permanente de mise en débat de nos repères revendicatifs par tous les syndiqués, toutes les structures et directions syndicales avec les salariés donne vie à nos revendications et participe ainsi à la démocratie syndicale. L’appropriation par les travailleurs des enjeux aide à porter les revendications. Elle leur donne une légitimité. Les revendications doivent se nourrir de la mobilisation et des luttes et vice versa. Les syndiqués (les salariés) sont propriétaires de leurs revendications et des différentes formes d’actions pour les faire aboutir. Celles-ci doivent s’inscrire dans le cadre des statuts, des principes et des orientations de leurs structures fédérales et/ou régionales qui elles-mêmes doivent respecter les statuts, orientations et principes de la confédération. Lorsque tout dialogue ou négociation est rompu, le rapport de force s’impose à travers des actions de mobilisation et de luttes allant jusqu’à la grève. Ce rapport de force doit se construire d’abord à l’intérieur de chaque entreprise. C’est à cette condition que toute solidarité venant de « l’extérieur » pourra donner toute son efficacité. C’est aux FD, UR et Confédé de bâtir des revendications convergentes à partir de revendications particulières construites au niveau de l’entreprise. « De la revendication particulière à la revendication générale ». Les syndiqués doivent être, non seulement, informés et consultés à toutes les étapes de négociation par les négociateurs. Mais de plus, toute décision relève des syndiqués, le négociateur n’étant que le mandataire. Le déroulement et le contenu des réunions de négociation ne doivent pas devenir une affaire exclusive entre les élus et le patron. Syndiqués (et salariés) sont acteurs de leurs pratiques revendicatives. Les réunions des institutions représentatives du personnel doivent être des lieux de représentation et de négociation avec les directions patronales sur les revendications et les intérêts des salariés par leurs élus