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CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

La revalorisation des allocations chômage était à l’ordre du jour du Conseil d’Administration de l’Unedic, organisme paritaire, le 27 juin 2012.

La CGT demande une revalorisation de 5 % justifiée par 2 % au titre de l’augmentation du coût de la vie et 3% au titre de rattrapage de perte du pouvoir des dernières années.

Parmi les 4 347 100 demandeurs d’emploi (en augmentation de 6,5 % sur un an), on relève que :

• La proportion de jeunes chômeurs âgés de moins de 25 ans (passée de 621 100 à 650 600) a augmenté de 4,7 % en un an,
• Celle des chômeurs âgés de plus de 50 ans (passée de 788 300 à 902 100) a augmenté de 14,4 %,
• Celle des chômeurs de longue durée (passée de1550000à1681800)aaugmentéde 8,5 %.

A cette sombre situation, des circonstances aggravantes doivent être soulignées :
• Près de la moitié des chômeurs (2 096 900) ne sont pas indemnisés ; leur nombre est en augmentation de 5,7 % sur un an.
• 40 % des allocataires perçoivent moins de 932 € mensuels et vivent sous le seuil de pauvreté.

Les demandeurs d’emploi sont doublement pénalisés : à la perte du salaire s’ajoute l’effet des revalorisations d’allocations nettement inférieures à celles du Slic.

C’est une injustice que la CGT a déjà dénoncée depuis longtemps.

Ainsi, sur 10 ans, l’augmentation moyenne du Smic a été de 2,85 % alors que celle des allocations chômage a été de 1,56 %, soit une perte de pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi de plus de 12 %.

Il ne revient pas aux demandeurs d’emploi de payer les effets de la crise dans laquelle ils ne portent aucune responsabilité, pas plus que ne peut leur être opposé l’état des comptes de l’Unedic dont le déficit cumulé relève, avant tout, de la politique désastreuse de l’emploi menée ces dernières années et du refus des employeurs d’assumer leurs responsabilités en matière de financement de l’Unedic.

Vivre dignement est un droit qui doit être reconnu aux demandeurs d’emploi. En participant à la consommation des ménages, ils favorisent la croissance.

CFDT, CFTC, CGC et FO proposaient une revalorisation de 2,5 %.

Le MEDEF proposait 1,3 %., la CGT maintenait sa revendication de 5 %.

Après une suspension de séance le Conseil d’Administration a voté une revalorisation de 2%.

CFDT, CFTC, CGC, FO et MEDEF ont voté pour.

CGT et CGPME se sont abstenues
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