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Actualités CGTR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Liste des défenseurs syndicaux

 

 

 

 

 

CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

VIVE LA GRÈVE DES CHEMINOTS !

Démarrée le mardi 10 juin à l’appel des syndicats CGT, Sud et FO, la grève des cheminots a duré 11 jours. C’est une grève qui a été massive et profonde. Les cheminots refusent une réforme ferroviaire qui vise à réaliser des milliards d’économies sur leur dos, en particulier en augmentant la durée du travail au détriment de leur sécurité et celle des usagers afin de garantir le maximum de profits à l’arrivée du patronat privé dans le transport des voyageurs.

Cette réforme est un véritable « plan de compétitivité » qui va se traduire par de nouveaux reculs de leurs conditions de travail alors qu’ils n’en peuvent déjà plus des suppressions d’effectifs, de la flexibilité, du blocage des salaires, de la course à la productivité et de son cortège de stress et d’épuisement.

Malgré les attaques du gouvernement, des partis de droite et de bien d’autres, relayées par une grande partie de la presse, pour dénigrer leur mouvement, notamment en les présentant comme des privilégiés, les cheminots ont résisté à l’offensive du patronat et du gouvernement.

Les travailleurs du rail ont montré leur force, ils ont montré que la force des travailleurs est intacte.

Espérons que les cheminots ont ouvert la voie à d’autres luttes !

AVIS DE TEMPÊTE SUR LE PORT

Remontés contre les propositions des patrons acconiers, les dockers pourraient se mettre en grève le 1er juillet prochain.

Selon la CGTR Port et Docks, la direction de la Sermat, une des entreprises de manutentions du port, est entrain de revenir sur ses engagements concernant « l’internalisation » de la maintenance des chariots cavaliers, c’est-à-dire le maintien de l’entretien par les salariés actuels.

En effet, les dockers qui ont fait grève à plusieurs reprises il y a quelques mois pour empêcher la suppression de plusieurs emplois liée à un éventuel transfert de leur travail à une autre entreprise (Kalmar), avaient poussé les patrons acconiers, groupés au sein d’un GIE, à remballer leur projet et à garder l’activité de maintenance au sein de la Sermat.

La CGTR estime que les termes de l’accord proposé par les patrons n’offrent pas suffisamment de « garantie » et pense qu’il pourrait y avoir anguille sous roche !

« Nous sommes prêts moralement et physiquement à nous lancer dans une grève » assure un militant du syndicat.

Les patrons du port n’ont qu’à bien s’agripper !

GRÈVE DES ENSEIGNANTS

Jeudi 19 juin, les enseignants de l’Education nationale, notamment ceux des écoles primaires et maternelles, se sont mis en grève pour dénoncer une fois de plus le projet du gouvernement sur la « réforme des rythmes scolaires ».

Réunis devant la préfecture, une délégation de l’intersyndicale FO-CGTR-CFTC-SNE-Saiper et des parents d’élèves ont dénoncé cette décision gouvernementale qui « sert à masquer les besoins en enseignants dans les classes ». Pour la CGTR Educ’action, il faudrait abroger cette loi car la Réunion n’a pas les moyens de ce projet, vu « les besoins en terme de rattrapage, l’endettement des communes… ».

En effet, la mise en place de cette nouvelle organisation entraine pour les mairies des dépenses supplémentaires en personnel pour encadrer les enfants, lors de la cantine scolaire ou lors des transports.

Actuellement, bien des municipalités à la Réunion ont du mal à fournir aux écoles les moyens de fonctionner correctement (absences de savon pour l’hygiène des mains, manque de papiers, mauvais entretien du matériel, etc.).

Avec la diminution programmée des budgets des communes par l’État, qu’en sera-t-il demain ?

Mais le gouvernement qui ne consacre pas l’argent nécessaire pour créer des postes d’enseignants, des écoles en nombre suffisant pour assurer une éducation correcte et un avenir moins incertain aux enfants, ne regarde pas à la dépense quand il s’agit de faire des cadeaux aux patrons par milliards.

Les enseignants ont mille fois raison de se battre contre la politique du gouvernement et de dénoncer ses pseudo solutions aux vrais problèmes qu’ils rencontrent !

SEGMA GRAND MATIN : DES TRAVAILLEURS BIENTÔT SANS TRAVAIL

Dans quelques mois (sans doute au mois de novembre) l’abattoir de volailles Grand Matin situé à Grand Ilet mettra la clé sous la porte. Sur la quarantaine de salariés la direction de l’Urcoppa (qui a racheté l’entreprise en 2001) ne gardera que dix, ceux qui ont accepté d’aller travailler sur le futur site à l’Étang Salé. Parmi ceux qui perdront leur emploi seuls quelques uns pourront se reconvertir ; la majorité d’entre eux seront contraints de pointer à pôle emploi.

Une catastrophe pour ces travailleurs et leurs familles, qui pour la plupart, habitent dans la commune et qui pourront difficilement y retrouver du travail.

Depuis 2010, la direction de l’Urcoopa avait déjà prise la décision de fermer l’abattoir de Grand Ilet, jugé pas rentable, pour agrandir le site de l’Étang Salé afin de « conquérir » plus de parts de marché avec la production locale.

Ce groupe qui a bénéficié d’énormes subventions publiques s’engage au mieux à générer une quarantaine d’emplois…dans dix ans !

Pour faire plus de profits, les actionnaires de ce groupe n’ont pas hésité à supprimer des emplois et sacrifier l’avenir de plusieurs familles.

Ils ne mérite qu’une seule chose : que les travailleurs leur volent dans les plumes !

UN PATRONAT DE PLUS EN PLUS PARASITAIRE

Lors de sa venue à la Réunion, la ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin , au cours d’une réunion dans les locaux du CESER, répondant aux critiques des représentants patronaux qui lui demandaient encore plus d’aides du gouvernement pour tenir compte des éternelles « spécificités réunionnaises », leur a répondu qu’avec le crédit d’impôt (le CICE) qui sera dans l’île de 9 % (50 % de plus qu’en France), la baisse des cotisations patronales à la CAF, la suppression des cotisations patronales sur les salaires au SMIC, le patronat de l’Outre-Mer va bénéficier d’un cadeau supplémentaire de 400 millions d’euros (l’équivalent de 20 000 emplois payés au SMIC, cotisations sociales comprises, pendant une année)

Des centaines de millions qui iront directement dans les poches du patronat et des gros actionnaires et ne contribueront à créer aucun emploi supplémentaire, ni à augmenter aucun salaire, car ce gouvernement ne demande rien en échange au patronat sur le plan social, qui en fera ce qu’il voudra.

Elle est vraiment pourrie la société capitaliste !

Bulletin de L'URE CGTR du 24 juin 2014
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