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Actualités CGTR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Liste des défenseurs syndicaux

 

 

 

 

 

CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

LES ACCONIERS ANNONCENT LA COULEUR

Moins d’un mois après son élection à la tête du conseil de développement du Grand Port Maritime de la Réunion (GPMR) Hervé Marodon annonce son désir de mettre fin à la mensualisation des dockers pour introduire plus de flexibilité dans l’emploi de la main d’œuvre portuaire.
Ce patron qui est le président de Transport Logistique de France (TLF) et le directeur général de Transit Transports Routiers, Aériens et Maritimes pense bien sûr à ses intérêts et à ceux de ses semblables.
Avec la fin de la mensualisation les patrons acconiers pourront puiser à leur guise dans un réservoir de main d’œuvre en fonction de leurs besoins comme on a recours à des intérimaires.
Les dockers seraient donc amenés à travailler parfois moins, parfois plus de 35 heures par semaine avec un salaire variable selon le cas. Et cela 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 car tel est l’objectif des capitalistes du port.
En 1994, les patrons acconiers appuyés par le gouvernement avaient fait le coup de force pour imposer la mensualisation des dockers qui étaient alors salariés intermittents recrutés au sein de la BCMO (bureau central de la main d’œuvre). À ce moment-là la préfecture n’avaient pas hésité à recourir aux forces dites de l’ordre pour intimider puis réprimer les dockers qui s’étaient mobilisés autour de la CGTR Ports et Docks pour contester le non respect de l’accord sur une mensualisation à titre «d’expérimentation ». C’est au cours de ces affrontements qu’un gendarme avait tiré sur un jeune docker Théo Hilarion, aujourd’hui handicapé à vie.
La dernière fois, en mai de cette année,  que les patrons acconiers regroupés au sein du GIE Sermat s’en sont pris aux intérêts des salariés du port, ils se sont heurtés à la colère des ces derniers qui les ont fait reculer.
À force de semer le vent, les patrons récolteront la tempête !

L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS EN GRÈVE

Entre le 16 et le 18 septembre le personnel ainsi que les étudiants de l’école des Beaux-Arts du Port se sont mis en grève pour exiger le départ du directeur accusé de mener une gestion désastreuse tant au niveau budgétaire qui a fait perdre entre autre aux étudiants le bénéfice de certaines aides, qu’au niveau du personnel qui ne supportait plus ses pressions. Les grévistes réclamaient également la réintégration d’un enseignant mis à pied par ce même directeur.
Devant la persévérance du personnel et des étudiants le conseil d’administration a fini par prendre la décision de suspendre le directeur mis en cause.
Réunis en assemblée générale les grévistes ont décidé de suspendre leur mouvement jusqu’au prochain conseil d’administration qui examinera leur demande de remboursement des frais d’inscription et le retour de l’enseignant.

PÔLE EMPLOI REUNION PLUS MAL LOTI DE FRANCE

Alors qu’à la Réunion le taux de chômage est un des plus élevés de France (30% contre 10% en métropole) les demandeurs d’emplois souffrent du manque de moyens d’accompagnement.
Avec en moyenne un agent pôle emploi pour 222 chômeurs contre un agent pour 116 en métropole, la Réunion arrive à la dernière place du classement national.
Dans ces conditions le suivi personnalisé des demandeurs d’emploi est difficile, voire inexistant pour certains.
En effet sur 153 820 demandeurs d’emplois inscrits à pôle emploi seuls 13 960 bénéficient d’un accompagnement individualisé. Les autres sont laissés pour compte.
S’il est très difficile pour un chômeur de trouver un emploi, il lui faut souvent attendre longtemps avant de bénéficier d’une formation.
La situation des chômeurs et des salariés de pôle emploi risque d’empirer car les entreprises continuent de licencier et pôle emploi ne compte pas recruter les agents en nombre suffisant.
Pour pallier ces difficultés pôle emploi met en avant …les services à distance, c’est-à-dire l’internet !
En quelque sorte, en sort a zot !

LA CGTR ATTAQUE VINDEMIA

Jeudi 19 septembre le groupe Vindémia (Jumbo Score) était convoqué devant le Tribunal de grande instance (TGI) sur plainte de la CGTR-Commerce pour ouverture illégale du magasin Jumbo Sainte Marie le dimanche 16 décembre 2012 après-midi. Le tribunal devait notamment se prononcer sur la liquidation de l’astreinte fixée à 200 000 euros contre la grande surface.
Mais le TGI s’est déclaré incompétent pour juger de la légalité de la décision d’ouverture accordée par la mairie de Sainte Marie. C’est donc au tribunal administratif qu’a également saisi la CGTR-Commerce de trancher dans cette affaire.
Rappelons que l’avocat de la CGTR a estimé illicite l’arrêté municipale au motif que : le repos compensateur pour les salariés n’y figure pas, l’autorisation ne concerne que Jumbo et pas les autres commerces de Sainte Marie, la dérogation au repos dominical ne peut viser que les magasins de détail et pas ceux ayant une activité alimentaire.
Outre, l’arrêté municipal concernant le 16 décembre, La CGTR-Commerce conteste également l’arrêté préfectoral de 1966 qui autorise les grandes surfaces à ouvrir les dimanches après-midi précédant Noël et le Jour de l’An.
La CGTR a bien raison de faire entrave aux capitalistes qui ne connaissent pas de limite à l’exploitation !

AYRAULT RÉDUIT LE BUDGET DE L'AIDE JURIDICTIONNELLE
 
À l'occasion de sa préparation du budget de la Justice pour 2014, Jean-Marc Ayrault, le chef du gouvernement a envoyé le 24 juin un courrier à la garde des Sceaux d'où il ressort que les compensations financières versées aux barreaux par l'Etat pour assurer l'aide juridictionnelle va baisser de 32 millions d'euros (10 % de moins) l'an prochain.
L'aide juridictionnelle permet, entre autres, aux salariés les plus mal payés de bénéficier de l'accompagnement gratuit d'un avocat devant les prud'hommes. Seuls les travailleurs percevant moins de 929 euros mensuels (en dessous du seuil de pauvreté qui est de 964 euros) peuvent y prétendre.
Cette décision du gouvernement va réduire encore plus la possibilité de se défendre pour les plus exploités alors que les plus riches, les patrons en particulier, disposent de tous les moyens, relationnels et financiers, pour défendre leurs intérêts que le gouvernement se garde bien de toucher.

 

BULLETIN URE 24 septembre 2013 BULLETIN URE 24 septembre 2013

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