Solidarité avec les dockers en lutte
Le patronat dans son ensemble, toute honte bue, s'acharne sur les travailleurs ne faisant que recourir à leur droit de faire grève. C'est tout ce 1er monde, solidaire de leurs intérêts de classe,
qui rage et rêve d'en découdre avec les salariés et la CGTR.
Après s'être gavée de défiscalisation, la direction de la Sermat s'empresse, sitôt la protection des salariés (contrepartie emploi de la défiscalisation) arrivée à son terme juridique, de
licencier 19 salariés (sur 43).
Comment comprendre que ces patrons choisissent de confier la maintenance de leurs cavaliers à une multinationale (Kalmar) qui importe son propre personnel laissant de coté les salariés de la
SERMAT formés et assumant leurs responsabilités professionnelles?
Et ce, dans la situation sociale de notre île qui compte plus de 140 000 chômeurs.
Les acconiers empochent 8,6 millions € et licencie tout en accélérant la main mise de l'extérieur sur notre outil portuaire.
Les salariés de la Sermat ont fait la preuve de leurs compétences techniques. Laisser la maintenance au sein de la Sermat ferait baisser les coûts à hauteur de 90 000€ par mois, ce qui
permettrait la création de 6 à 8 postes de techniciens.
La CGTR appelle ses dirigeants et militants à se mobiliser en solidarité. Nous devons être présents et attentifs lors de la négociation de lundi (9h à la Dieccte-bas de la rivière) et prêts à
réagir.
Nous travaillons à des formes de luttes solidaires avec nos camarades de la FD Ports et Docks.
"Chasser groupé" disent les patrons : elle est bien bonne et ne fait plus illusion. La défense de la Réunion est trop souvent l'arbre qui cache la foret de leurs égoïstes intérêts."
IVAN HOAREAU
Secrétaire Général de la CGTR
Secrétaire Général de la CGTR