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CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

Le nouveau ministre de l’outre-mer, Victorin LUREL, n’a pas trouvé, durant son séjour à la Réunion, une seule minute à consacrer aux syndicats de salariés pour entendre leur analyse de la situation et les revendications des travailleurs. Il a préféré les renvoyer à ses « collaborateurs et collaboratrices ». Et voilà pas que la presse révèle (édition du 19 juillet) que le ministre a reçue, à Paris, une représentation des patrons de l’outre-mer pendant….trois heures ! Trois heures pour le patronat, zéro minute pour les syndicats de salariés, les associations de travailleurs privés d’emploi, les représentants de la jeunesse à la Réunion ! Il n’y a pas à dire, « le changement, c’est maintenant » est en marche !...A reculons ! On apprend également qu’une heure, et pas moins, a été consacrée à l’organisation d’une »conférence économique et sociale » de l’outre- mer. A Paris, bien sur ! Une sorte d’Etats généraux de l’outre-mer(EGOM) ou de Conseil interministériel de l’outre-mer bis. Alors que le ministre lui-même, dans une interviewe parue dans la presse la veille de son arrivée à la Réunion, n’avait pas de mots assez durs pour ces deux initiatives de l’ancienne majorité et de SARKOZY : « Il ne s’agit, disait-il, pas d’organiser d’énièmes états généraux, ni de refaire un nouveau conseil interministériel de l’outre-mer, ce fameux CIOM dont très peu de mesures concrètes ont finalement vu le jour ».Pour conclure que « nous ne devons pas sacrifier nos ambitions à la précipitation ou à des effets de communication » ! Au fond, si ces grandes messes n’ont rien donné de « concret », le « changement maintenant », c’est de recommencer la même chose. Le seul « changement »étant tout de même qu’à la « conférence économique » déjà engagée il y a plusieurs semaines avec le patronat dans les bureaux feutrés parisiens, le ministre semble avoir ajouté l’appendice « social » !...Ce que le patronat refuse au principe probablement que l’on ne mélange pas les torchons et les serviettes ! Les travailleurs, les sans emplois, les jeunes, en tout cas, se doivent d’en tirer les leçons. Le ministre du dialogue social a du boulot à commencer par ses propres collègues. Max BANON Membre de la CGTR
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