Une évidence s’impose : sans syndiqué pas de syndicat. La bataille des adhésions est primordiale pour nous donner les moyens de nos actions ? Nécessité d’un « syndicalisme de masse » qui permet une représentation la plus fidèle possible du salariat tel qu’il existe (CSP, secteur professionnel, type d’entreprise …). C’est une responsabilité individuelle et collective. Agir pour le renforcement de laCGTRce n’est pas une simple question de nombre. C’est une question d’efficacité syndicale et revendicative qui pèse dans le rapport de force. LaCGTRne peut se satisfaire d’un syndicalisme d’influence et de délégation (institutionnalisation du syndicat) ou seuls les élus et mandatés élaboreraient et porteraient les revendications et la stratégie du syndicat. La syndicalisation n’est pas l’affaire de « spécialiste » dans le syndicat. La syndicalisation est un engagement personnel du salarié pour la structuration d’un rapport de force favorable dans l’entreprise ou face au pouvoir dominant (Etat et les capitalistes). La syndicalisation est aussi la contribution du salarié au financement des différentes structures organisationnelles de laCGTRet de ses activités croissantes. La syndicalisation, c’est aussi la responsabilité du syndicat au regard de la défense des intérêts individuels et collectifs, matériels et moraux du syndiqué. Face au pouvoir du capital, la syndicalisation de masse est nécessaire à un syndicalisme offensif. L’histoire montre que les acquis sociaux les plus significatifs sont liés étroitement avec des luttes fortes construites démocratiquement à partir du lieu de travail avec les salariés. La syndicalisation et le rôle du syndiqué acteur sont un élément moteur de l’élaboration des revendications et du rapport de force. Le syndicalisme de proximité participe fortement de la nécessité d’un syndicalisme de masse. L’essentiel des ressources de laCGTRprovient des cotisations. Les cotisations permettent d’asseoir l’indépendance de notre organisation.