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CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

Bulletin de l'URE CGTR du 8 mars 2016

L'INÉGALITÉ TOUJOURS BIEN RÉELLE

En 2013, la gauche au gouvernement adoptait une grande loi d’orientation et de programmation ambitieuse pour la « refondation de l’école de la République et la refonte de l’éducation prioritaire pour qu’elle corresponde à la carte des réelles difficultés éducatives dans les territoires ».

En ce début d'année 2016, le rectorat de la Réunion annonce pour la rentrée 2016/2017 la suppression de 25 classe en maternelle et en primaire. Par ailleurs, le nombre moyen d'élève par classe est passé, dans le premier degré, entre 2011 et 2014, de 24,09 à 24,27, alors que le département de la Réunion fait partie de ceux qui comptent le plus de jeunes déscolarisés avnt l'âge légal de 16 ans et le plus d'illettrés dans la population.

La promesse du gouvernement de sanctuariser le ministère de l'Education nationale n'a pas été tenue. Pour permettre à la Réunion de rattraper le retard sur les académies de métropole, il aurait fallu renforcer les moyens humains. Il fait l'inverse.

Et à défaut de créer les postes d'enseignants nécessaires à la réussite des élèves, il crée un poste de secrétaire d'Etat à l'égalité réelle pour une de ses députés. Ça lui coûte moins cher !

JIR : CASSE DE L'EMPLOI À LA UNE !

Spécialisé dans l'achat et la vente d'entreprises dans l'automobile, les établissements de santé, l'hôtellerie et le tourisme, Abdul Cadjee s'est offert le quotidien le JIR en 2009 qu'il a racheté au groupe Hersant.

Sans doute espérait-il réaliser à nouveau une bonne affaire comme il avait pu le faire en 2002 avec la revente de Cotrans au groupe Hayot ? Las ! Les ventes de quotidiens se sont effondrées un peu partout, en particulier celles de son journal, mettant à mal son équilibre financier.

En bon spéculateur, Cadjee a donc décidé pour tenter de rétablir la balance... de réduire la masse salariale et de licencier un quart de l'effectif du journal. Il a prévu de réduire celui-ci d'un quart en le faisant passer de 159 à 108 salariés. Pas question pour lui de prendre sur bénéfices accumulés pour maintenir l'emploi.

Pour les capitalistes, les journaux et les travailleurs qui le confectionnent sont des marchandises comme les autres. Elles s'achètent, se vendent ou se jettent... en fonction de leurs intérêts financiers.

La « pluralité de la presse », le droit à l'information est le cadet de leurs soucis.

Une information indépendante, pérenne, diversifiée et de qualité n'existera que lorsqu'elle échappera à l'emprise de la finance.

Non aux licenciements des salariés du JIR !

DU TOUT CUI POUR LE PATRONAT !

A Saint Benoît, la station service Emgen vient d'embaucher 41 personnes dont 23 en CUI-CIE. Le CUI-CIE est ce nouveau contrat aidé financé à hauteur de 47 % du SMIC brut par l'Etat et pour une période pouvant aller jusqu'à 24 mois. Une bonne affaire donc pour le propriétaire de la station qui aura 659 euros de moins à payer chaque mois et par travailleur.

Avec ce système, le patron achète donc la force de travail du salarié à la moitié d'un SMIC, mais encaisse 100% de la plus-value produite par le travailleur. Pour ce dernier qui a souvent galéré au chômage, dans des petits boulots ou au RSA, c'est peut-être un mieux, mais il n'est pas sûr de garder son travail au-delà de la période pendant laquelle son patron perçoit l'aide publique.

En conclusion, ce type de contrat est une aubaine pour le patron, pas pour le salarié.

RECOBAT : PLUSIEURS DIZAINES D'EMPLOIS MENACÉS

Il y a un an, en mars 2015, la société du bâtiment Recobat, après avoir été placée en redressement judiciaire en 2013 a vu son plan de son plan de continuation des sociétés validé par le Tribunal de Commerce de Saint Denis. Son carnet de commandes était plein et elle employait encore 85 salariés.

Mais en ce début d'année 2016, le patron de Recobat déclare aux ouvriers et à leur représentant syndical CGTR qu'il n'a plus de chantiers sur lesquels les faire travailler, plus d'argent pour maintenir les emplois et même payer le salaire de février.

Sur ce, le représentant de la CGTR a décidé de déposer une plainte auprès du Procureur de la République pour soupçon d'organisation de banqueroute, car le patron de Recobat possède d'autres entreprises qui elles continuent à fonctionner plein pot...

A l'appel de la CGTR, un débrayage a déjà eu lieu et une grève est en préparation pour obtenir le paiement des salaires et des explications sur la situation réelle de l'entreprise.

LE DISCOURS MENSONGER DE SYRIEX

Dans une tribune libre du Quotidien du lundi 7 mars, Bernard Syriex, président de la FRBTP, accuse les pouvoirs publics de « détruire les capacités à construire à la Réunion », et les donneurs d'être pris d'une « folie d'autodestruction » car n'ayant comme seule obsession que de toujours construire moins cher. Il déplore par ailleurs « l'abandon de l'aménagement du territoire » et explique que si on construit autant de logements sociaux, c'est parce que chômage touche un grand nombre de travailleurs. Et pour finir il essaie de minimiser les cadeaux accordés par l'Etat au patronat.

Or, c'est bien à cause de ces milliards de subventions, d'exonération de cotisations sociales et fiscales, le CICE, que les caisses de l'Etat, mais aussi celles des collectivités locales sont à sec et ne permettent plus d'investir pour répondre aux besoins vitaux de la population en matière de logements, de construction d'écoles et de lycées, de transports en commun adaptés, de crèches et d'établissements pour les personnes âgées, etc.

Ce représentant du grand patronat pleure la bouche pleine, mais c'est lui et ses semblables qui sont responsables de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l'économie aujourd'hui. Ils font partie de cette classe parasitaire qui vit au dépend des finances publiques.

Syriex prétend tenir un langage de vérité et vouloir agir pour relancer l'activité et l'emploi dans le bâtiment, mais ce sont les capitalistes comme lui qui sont responsables des licenciements massifs et de la précarisation de l'emploi dans le BTP. Il se garde bien de dire la vérité sur les profits engrangés par le patronat sur le dos des travailleurs.

PRÉPARONS LA GRÈVE DU 31 MARS POUR LE RETRAIT DE LA LOI TRAVAIL !

Les travailleurs rejettent massivement la loi El Khomri. Et pour cause ! Cette réforme est une démolition du Code du travail, un recul grave pour l’ensemble du monde du travail.

L’allongement du temps de travail, les heures supplémentaires décomptées sur plusieurs années et moins majorées, le plafonnement des indemnités prud’homales, la facilitation des licenciements économiques… tout cela vaudra pour tous les travailleurs.

Cette loi est un recul pour les ouvriers, les employés, et même pour les cadres. C’est un recul pour les CDI comme pour les CDD et les intérimaires. C’est un recul pour les jeunes, pour les femmes. Alors la seule réponse à la tentative du gouvernement qui consiste à opposer les précaires aux embauchés, les chômeurs et les jeunes aux autres salariés, c’est de se battre tous ensemble.

Valls a reporté la présentation en Conseil des ministres pour essayer d’amadouer les confédérations syndicales.

Mais qu'y a-t-il à discuter ? Que le plafond de l’indemnité pour licenciement abusif remonte un peu ? Que la définition des licenciements économiques ne change pas ? La belle affaire, quand le patronat se débrouille pour licencier 800 000 personnes par an !

Non ce projet de loi, le gouvernement doit le remballer. On en veut pas ! Et pour bien faire comprendre notre message à Valls et El Khomri, c'est en faisant de la manif du 31 mars un succès que nous les ferons reculer !

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