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Actualités CGTR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Liste des défenseurs syndicaux

 

 

 

 

 

CONVENTIONS COLLECTIVES Applicables à la Réunion

 

 

Publié par la cgtr

CILAM : LA GRÈVE POUR LES SALAIRES CONTINUE ET S’ÉTEND

Les travailleurs de la Cilam sont en grève depuis mercredi 29 mai pour une augmentation de salaire de 50 € et une prime de 600 €. Les propositions de la direction se limitent à une augmentation de 15 € pour les plus bas salaires… et à la reprise du travail avant toute nouvelle négociation !

greve-cilamLa Cilam, d’après les grévistes, a fait l’an dernier 5 millions de bénéfices dont 2 ont été remplir directement les poches des actionnaires. C’est dire si l’entreprise a les moyens de répondre aux demandes des salariés. Au lieu de cela, la direction de la Cilam, comme tous les autres patrons confrontés récemment au mécontentement des travailleurs (Star, Sermat, Carrefour), a choisi de faire traîner l’affaire en longueur. La Cilam préfère imposer aux éleveurs de jeter des centaines de milliers de litres de lait dans la nature plutôt que de lâcher quelques dizaines d’euros à ses employés.

C’est elle qui a choisi le rapport de force. Eh bien elle est servie ! La grève s’est étendue à présent aux ateliers confectionnant les glaces et à la fromagerie, et depuis lundi 3 juin à la SEBV Australine, produisant de l’eau de source, car tous ces travailleurs sont exploités par les mêmes actionnaires. Et ils ont bien raison de lutter ensemble et d’augmenter ainsi le rapport de force qui souhaitons-le les amènera à faire plier la Cilam !

MÊMES EXPLOITEURS, MÊME COMBAT !

La Cilam fait partie du groupe URCOOPA qui contrôle toute la filière agro-alimentaire  à la Réunion. (aliments bétails, Sicalait, la Cane, Crête d’Or, fédération des coopératives agricoles à la Réunion,  Australine, etc.). Ce groupe brasse des centaines de millions d’euros et, en position de monopole, impose ses prix à la population, aux éleveurs et aux agriculteurs.

Mais pour faire fructifier leurs affaires, toutes ces entreprises se sont regroupées, les 1200 salariés qu’elles exploitent  ont tout intérêt à faire de même pour faire valoir leurs droits !

 

LA DIRECTION DU CHU CÈDE FACE AUX GRÉVISTES

 

Informés que leur prime B (Bébé) ne serait pas versée comme prévue en mai, le personnel du laboratoire du CHU de Saint Denis s’est mis en grève avec le soutien du syndicat CGTR lundi 27 mai 2013.

Cette prime B instaurée en 1958 vise à  compenser le surplus d'activité de ce personnel. La prime que la direction s’apprêtait à supprimer devrait atteindre 2500 € cette année. Il s’agissait donc un manque à gagner conséquent pour les laborantins concernés.

Devant la colère des salariés, la direction n'a pas tenu longtemps. Elle fut obligée de négocier avec les grévistes dès le matin. Un accord a été signé dans la foulée prévoyant le paiement de la prime pour le mois de juin et le paiement de la journée de grève. La direction du CHU pensait faire des économies sur le dos du personnel, eh bien c’est raté !

 

INNOVEST : NON À UNE MUTATION ARBITRAIRE !

 

Sous prétexte de la perte du marché du ramassage des déchets industriels (DI), la direction d’Innovest  a convoqué dans ses bureaux un camarade travaillant jusqu’à présent dans ce secteur pour lui annoncer qu’elle entendait le muter dans l’entreprise Carpaye à qui a été confié le marché. Or celui-ci n’ayant aucunement l’intention de perdre son emploi à Innovest avec tous les acquis qui s’y rattachent et ont été arrachés par la lutte, s’est adressé aux délégués de notre syndicat pour organiser la riposte.

Une agitation a commencé à être menée parmi le personnel. Mercredi 29 mai, à la prise du travail, une prise de parole a été faite par nos délégués devant une quinzaine de travailleurs qui se sont déclarés solidaires du travailleur menacé. Ils ont  ensuite adressé une lettre à la direction exigeant qu’elle renonce à cette mutation arbitraire et maintienne ce camarade dans l’entreprise. Un préavis de grève lui a d’ores et déjà été notifié si d’aventure elle persistait dans sa décision.

 

PRUD’HOMMES : EH OUI, ILS FINISSENT PAR PAYER !

 

La patronne de l’entreprise Jessefort appartenant à la famille Ramassamy (magasin la Centrale de Saint André ainsi que la station service attenante) qui avait été condamnée par le tribunal des Prud’hommes à verser 19 000 € de dommages et intérêts pour non respect de la convention collective et arriérés de salaires à un de ses employés en 2009 s’était gardée depuis de verser son dû au travailleur lésé.

Convoquée devant le Tribunal de Commerce de Saint Denis à la demande de notre syndicat, et menacé de voir son entreprise mise en redressement, voire en liquidation judiciaire, la patronne de Jessefort a fini par régler ladite somme à ce salarié. Juste retour des choses !

 

CHÔMAGE : LES TRAVAILLEURS DOIVENT IMPOSER LEURS SOLUTIONS AU PATRONAT !

Les derniers chiffres du chômage sont catastrophiques. En France, on comptabilise dorénavant 5 millions de chômeurs toutes catégories confondues. Chaque jour, quelques 1300 travailleurs perdent leur emploi suite aux fermetures incessantes d’entreprises ou d’usines appartenant à de grands groupes.

À la Réunion, le chômage a augmenté de 10 % en un an. C’est au total 153 480 personnes en âge de travailler qui sont privées de travail et donc de revenu salarié, et sont donc condamnées à vivoter des allocations chômage ou des minima sociaux. 

Ces démolitions d’emplois ne sont en aucun cas le résultat de la fatalité, mais découlent du fonctionnement même du système capitaliste. En effet pour maintenir leur profits, les patrons n’hésitent pas à fermer des usines si cela ne leur rapporté plus, à développer la précarité avec la complicité des gouvernements qui se succèdent et qui leur facilitent la tâche en faisant voter des lois qui leur sont favorables comme la dernière ANI sur la « sécurisation de l’emploi ».

Pour les travailleurs, être privé d’emploi, c’est perdre leur seule source de revenu. C’est pourquoi il vital pour la classe ouvrière de se mobiliser pour interdire les licenciements, imposer au patronat de diviser le travail entre tous sans diminution de salaire, en prenant sur les profits accumulés !


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